mercredi 17 février 2010

La rubrique cinéma #11 — Mother - I love you Phillip Morris

Restons un petit peu en famille. Car après Brothers, c'est Mother, film coréen de Joon-ho Bong, que je suis allé voir ce week end. L'histoire est celle d'une mère qui vit seule avec son fils de 28 ans, Do-joon, naïf, légèrement attardé, et qui ne supporte pas qu'on le traite de débile. Do-joon est du genre à se retrouver constamment dans de sales situations, parfois dangereuses, jusqu'au jour où l'on découvre le corps sans vie d'une jeune fille. Do-joon est rapidement accusé du meurtre, l'affaire est classée, mais sa mère, qui ne croit pas un seul instant de la culpabilité de son fils, décide d'enquêter elle-même pour découvrir la vérité...
Je suis du genre curieux, mais je n'ai jamais été un grand fan du cinéma asiatique. Au bout d'un moment, il finit par m'ennuyer. Pour Mother, ce fut la même chose. Peut-être était-ce dû à mon état de fatigue, mais au bout d'un moment, je commençais à trouver le temps long. Malgré tout, Mother m'a fait bonne impression. Le jeu des acteurs est excellent. Il sonne vrai, à chaque instant. Et visuellement, ce film est parfait. Certaines séquences sont de vraies œuvres d'art. Dommage que le film ne soit pas aussi rythmé que la bande-annonce.

(Photos: Allocine)

Quoi de mieux qu'une histoire d'amour le jour de la Saint Valentin ? Et comme je n'aime pas faire comme tout le monde, ce n'est pas une histoire d'amour comme les autres que j'ai vue ce dimanche. I love you Phillip Morris nous raconte l'histoire -vraie- de Steven Russel, un homme exemplaire, bien sous tous rapports, mais qui s'est menti toute sa vie. Car bien que marié à une femme et père d'une petite fille, Steven est gay. Suite à un accident de voiture, il prend conscience que sa vie est un mensonge, et décide de tout plaquer : famille, maison, boulot... pour enfin pouvoir vivre comme il l'entend. Sauf que Steven aime le luxe, et que ses poches se vident. Il devient alors un professionnel de l'arnaque aux assurances, ce qui le mène tout droit en prison. C'est là qu'il rencontre Phillip Morris, un co-détenu, dont il tombe follement (si l'on peut dire) amoureux.
Plusieurs bons points à ce film de Glenn Ficarra et John Requa. Premièrement, le retour de Jim Carrey à la comédie. Je ne l'avais pas vu depuis un film nul à en mourir en 2007 (Le Nombre 23), et Eternal Sunshine of the Spotless Mind en 2004, qui n'est pas franchement une comédie. Il y a le fait également que dans I love you Phillip Morris, l'homosexualité n'est pas abordée comme un problème, comme dans Le secret de Brokeback Mountain, ou bien dans Philadelphia, par exemple. Non, ici on a juste un homme qui est fou amoureux d'un autre homme, et qui va tout faire, même les trucs les plus déjantés, pour pouvoir être avec lui. C'est peut-être à cause de ça qu'on a bien failli ne jamais connaître ce film. En voyant le scénario, les producteurs américains auraient d'abord demandé s'il n'était pas possible de changer ce couple homo en couple hétéro, avant de lâcher l'affaire. C'est Luc Besson, et sa société de production, Europacorp, qui a finalement repris les choses en mains et sorti le film. Et le résultat est convaincant. Si vous voulez voir Jim Carrey en slip moulant ou Ewan McGregor (convaincant, lui aussi) en blond peroxydé, c'est le moment ou jamais! Reste maintenant à savoir pourquoi ce film est interdit aux moins de douze ans en France... Peut-être à cause de ce rodéo sauvage avec un grand moustachu? Aaah l'amour...

(Photos: Allocine)

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