mercredi 31 mars 2010

La rubrique cinéma #16 — Les Chèvres du Pentagone - L'immortel - Alice au Pays des Merveilles - Soul Kitchen - Precious

La semaine dernière fut chargée en cinéma. Pas moins de six films depuis lundi dernier. Certes, on va passer le premier, puisque j’ai revu L’Arnacœur. Quand on a une carte UGC Illimité, on ne compte pas, et si on peut tenir compagnie à un ami… Bref, ça fait toujours cinq films.

Du coup, après L'Arnacœur, j’ai enchaîné avec Les Chèvres du Pentagone. La bande-annonce m’avait bien fait rire. L’histoire, si l’on peut dire qu’il y en a une, est celle d’un journaliste, Bob Wilton, interprété par Ewan McGregor que l’on retrouve un peu partout en ce moment, qui, suite à une déception amoureuse, décide de partir en Irak avec l’espoir de trouver un sujet. Sur place, il rencontre Lyn Cassady (George Clooney), ancien soldat de retour sur le front pour une mission plus ou moins secrète. Les deux hommes prennent la route et Bob découvre petit à petit que l’armée américaine, depuis la fin de la guerre du Vietnam, entraîne une unité spéciale d’hommes aux pouvoirs soi-disant surnaturels.
Et c’est à ce moment là qu’on se demande quels types de drogues tout ce petit monde a utilisé -sans retenue!- pendant toute la durée du tournage. Les Chèvres du Pentagone, ça m’a tout l’air d’être un grand délire de réalisateur et de comédiens ! Certes, c’est une comédie, pas un docu-fiction, mais même pour une comédie, ça ne tient que rarement la route. Faut dire que des soldats hippies aux cheveux longs et amateurs de LSD, ça a de quoi laisser sceptique. Je m’attendais à quelque chose de drôle, mais pas à quelque chose de loufoque. Et en même temps, pas assez loufoque pour égaler l’inégalable Las Vegas Parano. Dommage, petite déception. Je suis sorti de la salle en me demandant si j’avais vraiment vu ce que j’ai vu ou bien si j’avais rêvé. Par contre, George Clooney nous prouve bien une fois de plus qu’il n’est pas qu’un beau gosse grisonnant sachant boire son café comme personne d’autre, et qu’il peut aussi nous faire rire.

(Photo: Allociné)

Mercredi, jour des sorties. J’aime le mercredi matin au cinéma. On est sûr d’être vraiment tranquille. Alors j’ai commencé par L’Immortel, film de Richard Berry. Jean Réno y incarne Charly Matteï, baron du crime organisé à Marseille, désormais à la retraite. Retraité, sauf qu’un jour où il balade son fils dans son vieux break Volvo, chantant de l’opéra, horriblement faux, Matteï est criblé de balles par une équipe déboulant de nulle part. Matteï est gravement touché, Matteï passe un temps dans le coma, Matteï y perd même l’usage d’une partie de sa main droite, mais Matteï ne meurt pas. Il devient celui qu’on appelle l’Immortel, et qui va chercher à se venger pour ce qu’on lui a fait, à lui et aux siens.
Ah ! Les histoires de vengeance. J’ai toujours été assez fan des histoires de vengeance. L’Immortel est un bon polar à la française, sanglant, sans pitié. On ne s’ennuie pas, Jean Réno est bon en mafieux, glacial, pas un sourire (et en même temps, qui voudrait sourire après s’être pris une vingtaine de balles dans le corps). On retrouverait presque le Victor de Nikita, ou le Léon de… Léon. Malgré peut-être quelques scènes qui sonnent un peu faux, comme ce monologue qu’il fait face un chat qui ne demande qu’à boire et manger. Quant à Kad Merad en truand bégayant et hypocondriaque, j’ai eu un peu de mal à ne pas sourire en pensant au Kamoulox. Le reste tient la route : rythme, couleurs, ambiance, musique. Je le conseille aux amateurs de thrillers.

(Photo: Allociné)

Puis j’ai enchaîné avec (attention : changement d’ambiance totale) Alice au Pays des Merveilles. J’hésitais un peu, les films commençant par le petit château Disney ont tendance à me faire partir dans la direction opposée. Même un Tim Burton, que j’apprécie, mais dont je ne suis pas un fan de la première heure. Et puis c’était en 3D, il n’y avait pas trop de monde, alors je me suis lancé. L’histoire d’Alice au Pays des Merveilles, tout le monde la connaît. Sauf que dans le film de Burton, Alice a une vingtaine d’années, et ne se souvient pas du Pays des Merveilles. Elle en rêve juste la nuit, toutes les nuits. Mais cela reste un rêve. Et puis Alice se voit demandée en mariage. C’est le moment que choisit un lapin blanc pour l'amener jusqu'à sa tanière. Et ainsi retrouver le Pays des Merveilles.
Scénaristiquement (ce mot existe-t-il ?) parlant, ce film est bel et bien un Disney. Peut-être un peu trop lisse, la bonne morale, etc. Quoique… C’est un Disney assez satirique par moments. Par contre, au niveau de l’image, rien à redire. Surtout en 3D. L’univers de Burton est définitivement magique. Johnny Depp, lui, est comme à son habitude tout à fait taré, et fait plutôt peur avec ses yeux verts fluo et ses cheveux oranges. Mais la palme (ma palme, tout du moins) revient à Anne Hathaway, géniale en Reine Blanche, une sorte de grande cruche, «passant son temps à déambuler dans son château comme dans une publicité de parfum de luxe» (Studio Ciné Live n°14), et ma foi très drôle. Sa sœur, la Reine Rouge (oui, la méchante), interprétée par Helena Bonham Carter (madame Burton à la ville), n'est pas mal non plus dans son genre. Alice au Pays des Merveilles est un film dont je n’attendais rien. Finalement, j’ai passé un bon moment, et ai pris plaisir à retrouver les personnages qui ont marqué ma petite enfance, comme cette chenille bleue fumeuse d’opium…

(Photo: Allociné)

Au moment d’aller voir Alice au Pays des Merveille, j’ai hésite avec Soul Kitchen. Que je suis finalement allé voir samedi soir. Le nouveau film de Fatih Akin, cinéaste allemand d’origine turque, raconte l’histoire de Zinos, un homme à la tête d’un restaurant plus ou moins minable de Hambourg, qui pue la friture à longueur de journée. Entre sa copine qui part en Chine et son frère qui sort de prison, ses problèmes de dos et ses problèmes de fisc, Zinos va avoir beaucoup de soucis à régler, surtout s’il veut remettre son restaurant à flot.
Les critiques que j’ai lues disaient que Fatih Akin était meilleur lorsqu’il faisait des drames sociaux. Cela tombe bien, je n’ai pas (encore) vu ses drames sociaux. Et personnellement, j’ai trouvé Soul Kitchen vraiment très réussi. Beaucoup d’humour, de la bonne musique, des images sympa. Je ne sais pas trop comment définir ce film, si ce n’est en disant que j’ai vraiment passé un bon moment. Les acteurs, qui m’étaient tous inconnus (je ne suis pas vraiment calé sur le cinéma allemand), m’ont tous paru vrais, je n’ai pas le souvenir d’avoir eu l'impression qu'il y ait de fausses notes. C’est le genre de cinéma que j’aime. Du cinéma qui sort des grosses productions, simple et efficace. Et tout de même primé à la dernière Mostra de Venise.

(Photo: Allociné)

Dimanche, pour terminer la semaine, je suis allé voir Precious. L’histoire de Clareece Precious Jones, dite Precious, 16 ans, obèse, violée par son père, enceinte de son deuxième enfant, et en total échec scolaire. Pas vraiment une vie de rêve. Precious rêve, d’ailleurs, beaucoup, de pouvoir chanter, et d’avoir un petit ami «à la peau claire», entre autres. Un jour, et contre l’avis de sa mère qui la tyrannise, Precious rejoint une école alternative où elle se retrouve avec d’autres filles dans la même situation qu'elle. C’est le début d’une nouvelle vie pour elle.
Precious est un horrible drame social. Je n’ai pas dis mauvais, j’ai dis horrible, tant le sujet est… horrible. On a du mal à se mettre à la place de cette fille qui n’a rien, à qui on a jamais rien donné à part du mépris. Sa situation est difficilement imaginable. Certaines scènes sont d’ailleurs, bien que suggestives, voire même trop suggestives, à la limite de l’insoutenable. Non, Precious est vraiment un horriblement bon drame social. Mauvais point : tous ces rêves que Precious fait, à longueur de temps, pleins de paillettes, de flashes, de petits chiens tenus par un homme «à la peau claire». J’ai trouvé ça un peu too much. Ils gênent parfois la lecture du film. Dommage. Un bon point, pour contrecarrer : la prestation des acteurs, terriblement juste. Même Lenny Kravitz et Mariah Carey, méconnaissable, sonnent juste. Pourtant, quand on m’a dit que Mariah Carey jouait dans ce film, j’avais juste envie de partir de la salle en courant. Je suis content de ne pas l’avoir fait. 

(Photo: Allociné)

lundi 22 mars 2010

La rubrique cinéma #15 — L'Arnacœur

Bande-annonce sympatoche, un duo Duris/Damiens qui titillait ma curiosité... Je me suis dis pourquoi pas, et je suis allé voir L'Arnacœur. Alex (Romain Duris), accompagné de sa sœur Mélanie (Julie Ferrier) et son mari Marc (François Damiens), ont un drôle de métier : casseurs de couple. Une épouse malheureuse, ou une fiancée sur le point de faire une connerie, et Alex dégaine sa meilleure arme : la séduction. Évidemment, ça marche à chaque fois. Et puis la petite équipe décoche un gros contrat. Alex doit séduire Juliette (Vanessa Paradis) avant qu'elle ne se marrie, dans quelques jours. Petit soucis : Juliette est totalement amoureuse de son futur mari. Bien que contraire à son éthique (ne jamais briser de couple heureux), Alex s'embarque dans cette mission.

L'Arnacœur est ce que j'appelle une comédie romantique légère. Comédie parce qu'on rigole pas mal, en grande partie la faute à François Damiens, aka François l'Embrouille, son accent belge à couper au couteau et ses allures de beauf balourd. Romain Duris y met toujours un peu du sien également... Romantique parce que c'est aussi et surtout une histoire d'amour. Une histoire de séducteur sans histoire d'amour, ça n'aurait aucun sens... Alors bon, la romance a un air de déjà vu. Voire de déjà mâché, déjà digéré. Bref, du recyclé. Tellement recyclé que c'en n'est même pas dérangeant. On sait déjà plus ou moins ce qu'il se passera à la fin, mais c'est pas grave. S'il n'y avait pas le côté comédie, ce film pourrait être très chiant, mais là, ça se regarde plutôt bien. Ça demande pas non plus trop de réflexion, ce qui parfois soulage les neurones. Les gens riaient, beaucoup. Certains riaient d'ailleurs très fort et pas bien loin de mes oreilles, ce qui était pour le moins insupportable. Et légère (on revient à ma petite comédie romantique légère, pour ceux qui auraient zappé entre temps), vous l'aurez compris, parce que ça se regarde avec le sourire mais que ça ne casse pas trois pattes à un canard.

Il ne m'étonnerait cependant pas que L'Arnacœur soit un des films phare de ce Printemps du Cinéma (une fête que j'évite, puisque je peux voir autant de films que je veux sans faire la queue le reste du temps - pour les autres, le Printemps du Cinéma se termine ce soir). Romain Duris en costard, c'est vendeur. Un costard qu'il n'a, je crois, pas lâché depuis De battre mon cœur s'est arrêté, de Audiard... Mais puisque je vous dis que c'est vendeur...

(Photos : Allociné)

dimanche 21 mars 2010

Life in Paris #5 — La chasse aux sanisettes


Retour à Paris, où une mission photo m'attendait le week-end dernier: la chasse aux sanisettes. Les sanisettes, pour ceux qui ne le savent pas, ce sont les toilettes publiques (et gratuites) installées un peu partout dans la capitale. Alors, pour des raisons pratiques, je ne publierai pas de photos du reportage dans cet article. Il faudra attendre. Mais s'il était intéressant de voir la première vespasienne (ancêtre de la sanisette) de la ville, juste devant la prison de la Santé, arpenter Paris, de quartier en quartier et de station de métro en station de métro, était également sympathique. Et fastidieux.

De Raspail à Porte de Champeret, puis Abbesses, puis St Paul... Un week-end entier ou presque dans le métro, à côtoyer touristes émerveillés devant la Tour Eiffel, accordéonistes adeptes des reprises de Comme d'habitude de Claude François (personnellement j'ai préféré la reprise des Doors par un gars qui frottait les cordes de sa gratte sur les rambardes du métro ; plutôt impressionnant), ou bien Parisiens indifférents.

Autant je connaissais l'ambiance très Amélie Poulain des Abbesses, avec ses pavés et la typo très reconnaissable de sa station de métro, autant je connaissais beaucoup moins la rue des Rosiers, à côté de la station St Paul, dans le 4e arrondissement. La rue des Rosiers, et les quelques rues avoisinantes, c'est en fait un quartier juif de Paris, réputé pour ses falafels. Je dis réputé, car quand j'ai vu la queue dans la rue, devant chacun des magasins qui en proposait, je me suis dis «ce sera pour une autre fois». Et tant pis si ça me donnait plus qu'envie. J'y retournerai, j'ai vraiment beaucoup aimé l'ambiance de ce quartier. A la fois calme (rue piétonne) et très animé (beaucoup de gens, surtout le dimanche où tout est ouvert). Et puis il y a quelques restos qui nous ont fait de l'œil. L'appel de la bouffe ne pardonne pas!

Photos à retrouver sur Flickr.

vendredi 19 mars 2010

La rubrique cinéma #14 — Un Prophète - A Single Man

J'aurais mis du temps, mais je serais enfin allé voir Un Prophète, encore diffusé au MK2 Parnasse (75014) le week-end dernier. On ne présente plus Un Prophète, 9 Césars et une nomination aux Oscars cette année. Mais pour ceux qui n'auraient pas suivi, l'histoire est celle de Malik, 19 ans et condamné à six ans. Dès son arrivée, il est enrôlé de force par un clan de Corses, qui règne sur la prison. Malik gagne leur confiance, s'endurcit, et on le suit pendant ses six années de galère carcérale, au fil de ses missions pour les Corses et de ses petites affaires à lui.
Si je vous dis que le film de Jacques Audiard est vraiment une grosse claque de 2h35, je ne vous apprends rien. Oui, mais quand même... Une grosse claque. Tahar Rahim mérite amplement ses deux Césars (César de la meilleure révélation et César du meilleur acteur - une première dans l'histoire des Césars) tant tout sonne juste chez lui. Il en va de même pour le reste du casting, de Niels Aristrup (qui joue César Luciani, à la tête du clan des Corses), à Adel Bencherif (qui joue Ryad, seul ami et contact à l'extérieur de Malik)... A vrai dire, tout sonne juste chez Un Prophète. Décors, ambiance... même les hallucinations de Malik (comment ne pas en avoir) sonnent justes. Tout paraît tellement vrai, d'ailleurs, que cela ne donne pas vraiment envie de passer par la case prison pour vérifier si c'est le cas.

(Photos : Allociné)

Et puis, le lendemain, je suis allé voir A Single Man. L'histoire de George, professeur d'université près de Los Angeles, qui a perdu toute envie de se battre et de vivre comme si de rien n'était, depuis qu'il a perdu son petit ami, Jim, dans un accident de voiture. Lorsqu'il se lève un matin, George se dit que cette journée sera décisive. Sa vie ne peut plus continuer comme ça...
Non, en fait, A Single Man n'est pas qu'une simple histoire. Non. A Single Man est beau. Dans tous les sens du terme, mais surtout au sens esthétique du terme. Normal, puisque c'est Tom Ford, styliste, qui l'a réalisé. Et ça se sent! Tout est parfait dans l'image. Les couleurs, le noir et blanc, les gros plans, les effets de flou, les mises au point... La musique, aussi (notamment Maria Callas chantant O mio babbino - je pourrais facilement écouter cette musique en boucle). Alors certes, Colin Firth joue à la perfection, ce qui lui a même valu le prix d'interprétation masculine à la Mostra de Venise. Mais j'ai surtout vu A Single Man comme une sublime œuvre d'art, esthétique et poétique. C'est beau et ça fait du bien.

(Photos: Allociné)

jeudi 11 mars 2010

La rubrique cinéma #13 — The Ghost Writer - Shutter Island

Hier, j'ai passé un peu plus de quatre heures sur deux îles au large de Boston.

Les deux premières heures, c'était avec Ewan McGregor, qui campe le rôle d'un nègre (en anglais: ghost writer), chargé d'écrire les mémoires de Adam Lang, ancien premier ministre britannique. Pour ce faire, il se rend dans la demeure sur-protégée du ministre, sur une petite île isolée au large des Etats-Unis, où celui-ci a dû migrer après avoir été accusés de crimes graves dans son pays d'origine. Bien que juteux, l'écrivain va vite se rendre compte que son nouveau contrat est également dangereux, et ne sait pas encore trop bien dans quoi il a mis les pieds...
Une petite île paumée, un politicien au passé douteux, un petit écrivain qui n'a rien demandé à personne et un peu de paranoïa... Les ingrédients du thriller sont bien là. The Ghost Writer est un film bien rythmé, au scénario bien construit, même s'il faut parfois bien suivre, sans quoi l'on risque de se demander «qui est qui», «qui a fait quoi», etc. Ewan McGregor y joue parfaitement, comment souvent, mais ce qui contraste pas mal avec sa trop faible prestation de I love you Phillip Morris, où il était quasi absent. The Ghost Writer est un bon thriller, qui se laisse facilement regarder, dans lequel on se laisse facilement embarquer, malgré quelques erreurs visuelles, comme ces incrustations de Pierce Brosman aux côtés de Condoleezza Rice ou sur des photos, tellement bâclées qu'elles en deviendraient presque ridicules. Un petit détail, certes, qui ne change pas grand chose au reste du film.

(Photos: Allociné)
  
A peine eu le temps de me prendre quelques pâtes à emporter, et j'enchaînais sur deux nouvelles heures, cette fois-ci aux côtés de Leonardo di Caprio sur Shutter Island, le nouveau film de Martin Scorcese. Teddy Daniels, US Marshal, se rend sur Shutter Island, moitié prison haute sécurité, moitié hôpital psychiatrique, d'où l'une des détenues/patientes s'est échappée. Daniels, aidé par un collègue, Chuck Aule, doit alors enquêter sur cette disparition, et faire face à ses peurs et ses souvenirs les plus traumatisants.
Plus qu'un thriller psychologique, Shutter Island est un thriller psychiatrique. Une plongée dans la folie pure. Une plongée à laquelle j'ai totalement accroché, contrairement à quelques critiques que j'ai pu lire et entendre. J'ai trouvé le scénario incroyablement bien ficelé, Leonardo di Caprio excellent. Le reste du casting? Peu importe. Tout tourne autour de di Caprio, l'histoire dépend de lui, il en est la clé. Et Scorcese nous le fait ressentir, de manière crescendo. Car si le début du film s'avère être une banale enquête policière dans les années 50, au fur et à mesure que le film avance, cette enquête devient un détail, pour laisser la place à quelque chose d'autre, à grands renforts de flashback et rêves hallucinants à l'esthétique très aboutie. Sans compter la musique, parfaitement angoissante pour coller au rythme du film. Oui, j'ai adoré Shutter Island, et je ne saurais pas quoi rajouter là-dessus. Il faut le voir. Quitte à en devenir fou.

(Photos: Allociné)

mardi 9 mars 2010

Stereomood, tuning your emotions

Une petite pause musicale. Car ma vie a beau être faite d'images en tous genres, elle est aussi rythmée par la musique...

Et l'autre jour, on m'a fait découvrir Stereomood, un site d'écoute en ligne de type Deezer (le design s'en rapproche d'ailleurs) au concept assez sympathique : selon votre humeur, le site vous proposera une playlist pour aller avec. Quelque chose de calme ? On vous propose Society de Eddie Vedder. Vous vous réveillez juste ? Someday, des Strokes (j'ai testé, c'est efficace). Ou bien peut-être voulez vous quelque chose de plus vintage (plus mon genre). Jolene, des White Stripes. Entre autres...

Bref, sur Stereomood, il y en a un peu pour tous les goûts, et c'est un puit sans fond de nouvelles trouvailles... Au passage, on peut également se créer un compte, créer ses playlist, proposer des musiques... comme sur Deezer, mais sans la pub.